H/1. Entre les deux, le Krétin balance
Les devoirs faits, Raquel a entrepris d'apprendre à danser à Heïdi.
-Tiens, Didi, monte sur mes pieds, je vais te conduire
C'est quoi comme danse, ça Raquel ?
-La marche, tu vois bien
Moui... tu es sûre que ça lui servira ? Tu ferais mieux de lui apprendre le smustle. Moi ce que j'en dis... Oh, et puis, tu as vu l'heure, Krétine ? Les enfants devraient être au lit, demain, il y a de l'école, et je te rappelle que toi, tu commences à 8 heures. Vous feriez mieux de faire comme Robin qui monte sagement se coucher.
Quentin Krétin regarde les étoiles dans le télescope... sans le télescope. S'il continue, il deviendra le digne fils de son père. Il a gagné des points de logique sim, et la logique des Sims, hein ?
On voit ce que ça donne.
Un bon moyen pour lire dans les pensées des Sims, c'est de surveiller leurs rêves, paraît-il. Si seulement c'était aussi simple. Robin rêve de... Robin. Ca veut dire quoi ? Qu'il se plaît bien ? Qu'il aime sa chemise verte à carreaux ? Il est plus simple de jeter un oeil sur ses désirs. Et les désirs de Robin c'est : Avoir 20/20, bien grandir, jouer avec Raquel et devenir le meilleur ami d'Heïdi.
C'est un brave petit Krétin. Plus Quentin devient bête, plus il devient sage.
Et Heïdi, à quoi elle rêve, Heïdi ? Ah, Heïdi rêve d'Heïdi. Même problème, même solution, allons regarder dans ses désirs : Elle aimerait bien avoir 20/20 aussi, devenir la meilleure amie de Robin, jouer avec Chloé, parler avec Raquel. C'est jouable. On ne peut pas dire qu'elle demande la lune.
C'est bien, ma petite Krétine, voilà des désirs bien raisonnables.
Avec Raquel, ça se complique. Elle ne rêve de rien ni de personne. Il y a bien eu un petit cauchemar où j'ai cru reconnaître Christine Coste, mais c'est fini, c'est du passé. Elle passe une nuit tranquille en prenant garde à ne pas abimer son chignon. Côté désirs, rien de transcendant : Embrasser Hamon, se faire draguer par Hamon, donner une fête et que Didi lui ramène un joli 20/20.
Mais ça, c'est pas encore pour demain. Après-demain, peut-être ?
Ah-ben toi, mon Krétin, pas besoin de se poser de questions, hein ? On lit dans tes rêves à livre ouvert. Vérifions quand même par principe : Redevenir le meilleur ami de Françoise, draguer Françoise, inviter pour un rendez-vous, faire crac-crac dans la baignoire folamour. Ben ??? Pourquoi tu rêves de Dorothéa si c'est Françoise qui t'intéresse ?
Il y a là quelque chose qui m'échappe.
Tiens, les grands esprits se rencontrent. Françoise est justement de passage. Mais... bizarre, la poubelle est renversée et je n'ai pas vu passer Christine. Serait-ce qu'elle cacherait son jeu, la Françoise ? Serait-ce qu'elle serait assez finaude pour faire bonne figure par devant et ses coups en douce par derrière ?
Tout s'éclaire ! Non, il fait encore nuit ? Simple façon de parler.
Hamon Krétin, je voudrais pas dire, mais... j'ai l'impression qu'elle t'en veut. Ah, ben ça promet de pas être triste, entre toi qui te figures qu'elle a oublié qu'elle t'a pris la main dans le sac et elle qui ne rêve que de vengeance.
Vivement demain qu'on rigole un peu. La nuit va me sembler longue, moi.
Ah, enfin une qui se réveille. Bonjour ma Krétine ! Toujours partante pour la conquête du petit mari ? C'est beau la confiance ! Superbe indifférence. Ah, toi, mon Krétin, avant d'aller prendre ta douche, -j'ai bien dit "ta douche" et pas le bain à bulles auquel tu penses-, tu vas aller ramasser la petite poubelle. Vi-vi, je sais bien que tu n'y penses pas, mais je ne tiens pas à traumatiser toute la famille avec l'invasion des cafards. HAMON KRETIN !! Tu vas où là, comme ça ? Et les ordures ? C'est peut-être moi qui vais les ramasser ? -Oui-bon, t'avais dit la poubelle, t'avais pas parlé des ordures. -Bonjour mon chéri, bien dormi ? Tu as fait de beaux rêves ? -Et toi, chéri, tu commences à quelle heure ? Hamon Krétin, qu'est ce que je vois ? Tu as changé tes désirs ! Quelle girouette tu fais. Comme dirait l'autre, c'est pas le clocher qui fait avancer la brouette, c'est le vent qui fait tourner la girouette. Maintenant, tu voudrais inviter Françoise ou Dorothéa au choix, toujours l'histoire du crac-crac mais surtout embrasser Raquel. Ca t'inspire les sous-vêtements, on dirait. Alors, allez-y, ne vous privez pas. Mais avant... tu vas lui faire un petit coup de drague puisqu'elle aime ça. -Raquel, je te trouve très en beauté ce matin Ben ! Qui te demande de te retenir ? Embrasse-là, Krétin, au contraire. -Bon, ça y est, elle est partie. On s'occupe de mes désirs un peu ? Alors... qui je vais bien pouvoir inviter ? Françoise ou Dorothéa ? Dorothéa ou Françoise ? -Oh, Hamon, ça faisait si longtemps que tu m'avais laissée sans nouvelles, méchant ! -Ah mais-si, où avais-je la tête ? C'est délicat de s'essuyer avec sa manche, Krétin. -Tu es toujours aussi magnifique Dorothéa, un rien t'habille, même avec cette blouse... Au fait ? Et si tu l'enlevais ? Tu sais que la baignoire folamour nous tend les bras ? On pourrait jouer à galipette pouet-pouet, sous l'eau, qu'est ce que tu en dis ? -Hamon, quel dragueur tu fais ! Si j'ai bien compris le sous-entendu, tu aimerais me voir en maillot de bain ? -Heu... Dorothéa, je crois que t'as pas tout compris, là. Je t'ai déjà vue en maillot de bain, souviens-toi. Nan, l'important dans le sous-entendu, c'était pas ça. -Non-mais, ça va pas ! Tu restes des semaines sans donner de nouvelles, et quand ENFIN, tu te décides, tu voudrais me sauter dessus, dès mon arrivée. Mais pour qui tu me prends ? -Bon ben, salut, alors. On se rappelle. -Mais t'as pas entendu ? Elle veut pas faire crac-crac. Bon-ben moi, je veux plus d'elle non plus. Maintenant, je veux draguer Françoise, embrasser Françoise, faire mon cinéma à Françoise. C'est quand même pas toi qui vas décider pour moi ? C'est pas des machines, les hommes, quand ça n'inspire pas, ça n'inspire pas.
Nan-nan, tu ne vas pas te préparer UN bol de corn-flakes. Je te rappelle que vous êtes cinq à la maison. Et les autres aussi, ils vont vouloir leur petit déjeuner.
Alors, si tu en préparais six, hein ? Qu'est ce que tu en dis ?
Mon ironie la laisse de marbre.
Mais c'est pas vrai ! Ca ne pense à rien.
Soupir
-Mmm, ça peut aller. Dis-donc Raquel, tu commences bien à 8 heures, ce matin ?
-Oui, pourquoi ?
-Oh, pour rien. Ca fait de bonne heure.
-A qui le dis-tu ?
-Normalement 22 heures, mais aujourd'hui, je suis en congé
-Tu parles d'horaires ! Tu ferais bien de chercher un autre travail
-Tu rigoles ? Avec le temps que j'ai mis à devenir pique-assiette professionnel. Trois jours de congés par semaine ça vaut bien des petits sacrifices.
-C'est comme si c'était fait !
Oui-ben, c'est pas la peine de rouler des mécaniques. C'est pas un exploit de draguer sa femme, surtout quand elle n'attend que ça.
-C'est vrai Hamon ?
-Oui-oui. Si je ne me retenais pas...
-Qu'est ce que tu ferais ?
-Je t'embrasserais !
Je serais toi, Krétin, j'inviterais Dorothéa
-Et pourquoi Dorothéa et pas Françoise ?
Pourquoi ? Tu demandes POURQUOI ? Ben peut-être parce qu'en plus de l'inviter, tu voudrais la draguer, elle. Et peut-être aussi parce que tu as rêvé d'elle toute la nuit. Et peut-être encore parce que ta Françoise...
-Bon, d'accord. J'invite Dorothéa. Allo, Dorothéa ? Viens vite me rejoindre à la maison, je meurs d'impatience de te voir, toi, toi et rien que toi.
-C'est toujours un plaisir de te voir, Hamon. J'arrive dans une minute.
-Tiens, j'ai déjà vu cette blouse quelque part.
-Ca m'étonnerait, je viens de l'acheter
-Ah ? Je croyais. Pourtant...
-Hamon, tu ne m'embrasses pas ?
Pourquoi ? Elle bave Dorothéa ?
Tes désirs sont des ordres, mon cher.
Heu, comment dirais-je ? On peut faire bien des choses dans une baignoire.
Si tu vois ce que je veux dire.
Hamon Krétin, je crois qu'elle a trèèès bien compris le sous-entendu cette fois.
-Dorothéa, reste ! Ne pars p... tiens, Françoise !
Tu es sûr de vouloir la renvoyer Krétin ? Tout espoir n'est peut-être pas perdu. Consacre-lui un peu plus de temps. Elle a raison, quoi ! C'est quoi ces façons ? Un compliment, un petit coup de drague et hop, je t'embarque. Mais ça ne marche pas comme ça, une femme. Tu devrais réviser le mode d'emploi.
Je t'en ficherais de l'inspiration. BON, tu veux Françoise, va pour Françoise ! Et... bonne chance, Krétin !