G12. De l'importance des études
Hamon Krétin n'a pas apprécié A quoi ça tient, quand même, le bonheur conjugal Qu'est ce que tu fais, Hamon Krétin ? Tu joues au billard ? J'avais bien cru entendre les boules -RHHHHAAAA ! Tu peux pas me lâcher un peu ? J'étais en train de jouer un coup très difficile, j'ai dérapé à cause de toi ! -Y a peut-être de ça. Mais tu avoueras, me tomber dessus sans crier gare, ça aide pas ! T'as rien de mieux à faire que de m'espionner ? -Au revoir, mademoiselle Céleste -Ah, j'ai bien travaillé aujourd'hui. Combien elle m'a mis, la maîtresse ? QUOI !! Rien que 11 ! Oooh-non ! Non ! Non ! Non ! M'en fiche, ce soir je demanderai à quelqu'un de m'aider à faire mes devoirs. Combien tu as eu, toi Robin ? -Attends, je regarde... J'ai eu 20/20 ! Ah, et puis, le directeur a marqué I-N-T-E-L-L-I-G-E-N-C-E en gros, parce que j'ai gagné le concours d'orthographe à l'école. -... oui, tu peux venir tout de suite, Zabelle ? Bon, je t'attends, fais-vite, on n'a pas beaucoup de temps. -Parce que je me méfie ! D'ici qu'il change d'avis -Oh-nooon ! C'est qui le sagouin, qui a renversé la poubelle ? -Ben alors, Quentin, tu m'embrasses pas ? Je peux repartir, si tu veux -Là, c'est fait ! Tu m'as manqué, Zabelle. Si tu savais ce que tu m'as manqué ! -Excuse-moi, je me rendais pas compte. C'est mieux comme ça ? -Au fait, Quentin, tu as parlé à tes parents pour l'Université ? -Madame Krétine, vous permettez que je joue un peu avec vous ? -Remarquez, madame Krétine, pour une fille, c'est moins important -Explique-moi, pourquoi tu disais que les études c'était moins important pour les filles La conversation prend un tour intéressant, Zabelle s'engouffre dans la brèche -Moi, mon rêve, ça serait d'être actrice de cinéma. Mes parents vont me payer des cours de comédie. Il paraît qu'ils en donnent à l'université de la Tour. -Ca ! Mystère et boule de gomme. Il n'en parle jamais. Peut-être qu'il fera carrière dans la police, comme moi. Il y a beaucoup de gens qui rêvent de devenir ultra-Sim. -MAMAAAAN ! Tu peux m'aider à faire mes devoirs ? -Ah, parce que tu ne les as pas commencés ?
-Si tu lui dis... t'as qu'à lui dire que je veux draguer Françoise, aussi, pendant que tu y es, mauvaise !
Et inviter un Sim pour un rendez-vous, et faire crac-crac dans la baignoire folamour... on pourrait lui en dire des choses, à cette pauvre Raquel qui ne pense qu'à draguer Hamon, parler avec Hamon, embrasser langoureusement Hamon et... donner une fête d'anniversaire. Mais si je me tais, c'est pour elle, pas pour toi, Krétin ! Lui enlever ses illusions, nan, ce serait trop cruel...
A cause de moi, Krétin ? Tu n'aurais pas oublié de passer la craie, par hasard ?
Bon-bon, je te laisse, Krétin, les enfants ne vont pas tarder à rentrer, de toute manière
-C'est ça, laisse-moi !
-Au revoir, Heïdi, à demain !
-A demain !
Céleste : Ils sont bien élevés, ces petits Krétins, toujours, bonjour-au revoir, ça fait plaisir de voir qu'il y a encore des enfants bien polis, de nos jours.
-Pffuit, normal, c'est plus facile à l'école privée !
Pourquoi tu te caches dans les toilettes pour téléphoner, Quentin ? Puisque ton père t'a donné la permission
Meuh-non, il ne changera pas d'avis. Aies confiance, Quentin, je veille.
-Qu'est ce qu'on deviendrait sans toi, Fonsine ? Si tu savais comme je l'aime Zabelle. Je pense à elle nuit et jour.
Je sais !
C'est qui "la sagouine", tu veux dire. Demande un peu à ta mère ses exploits aux boutiques du coin. C'est vrai qu'à présent elle voudrait s'excuser auprès de Christine. Mais c'est un peu tard, le mal est fait.
-Une minute, Zabelle, je ramasse les ordures. C'est Fonsine qui me l'a demandé, autrement, moi, tu penses bien...
-Arrête, Quentin, ne me serre pas comme ça, tu m'étouffes !
-Oui, c'est mieux. Laisse-moi te regarder Quentin... tu m'aimes ?
-Bien sûr, que je t'aime
-Tu m'aimeras toujours ?
-Toujours, toujours
-Moi aussi, Quentin, je t'aimerai toujours, je te le jure
-BON, CA VA FONSINE ! Tu peux peut-être respecter notre intimité, un peu !
Tu as l'intention de nous tenir la chandelle encore longtemps ?
-Nan, pas encore... J'ose pas. Ils n'en parlent jamais. On dirait qu'ils n'y pensent pas.
C'est pas qu'on dirait, c'est qu'ils n'y pensent pas. Tu as vraiment des parents indignes, mon pauvre Quentin.
-Hé-bien, laisse-moi faire, je vais leur parler, moi. Où ils sont tes parents en ce moment ?
-Mon père, je sais pas, mais maman doit être en train de travailler sa logique sur la terrasse. Fais gaffe, Zabelle, ne gâche pas tout. Moi je préfèrerais attendre le bon moment. Quand j'aurai fini le lycée, ils vont peut-être me le proposer.
-Ce que tu es trouillard, Quentin ! Tes parents, c'est pas des ogres ! Ils vont pas me manger. Mais si tu veux, j'attendrai que tu soies parti pour leur parler.
-Moui, je préfère.
-Ah, tu étais là, Zabelle ! Mais-oui, installe-toi, fais comme chez toi. Et les études, ça marche ?
-Ca peut aller. Je suis moins douée que Quentin. Il est vraiment bon en tout, surtout en maths, moi, les maths, ça me barbe.
-Moui, moi, ça me barbait aussi.
-Pourquoi ça ?
-Ben, une fille... du moment qu'elle sait s'arranger, qu'elle n'est pas trop mal, elle trouvera toujours à se marier. Tandis qu'un garçon, il doit se faire une situation.
-Tu en as de drôles d'idées, Zabelle. Viens, on va se rentrer, il commence à faire nuit.
-Ben, c'est ce que tout le monde dit !
-Tes parents aussi, ils disent ça ?
-Nan, mes parents... mais ils n'ont rien à voir là-dedans, je voulais parler de Quen...
-Il ne faut pas dire ça, Zabelle ! Les filles aussi, c'est important qu'elles fassent de bonnes études.
-Vous pensez qu'elles devraient aller à l'Université, madame Krétine ?
-Pourquoi pas, Zabelle, pourquoi pas ? Tu voudrais faire quoi, toi dans la vie ?
-C'est bien, ça Zabelle. On n'est jamais trop instruit.
-Et... Quentin. Il voudrait faire quoi, comme métier ?
-Il n'ira pas à l'université, alors ?
-On ne peut pas savoir, Zabelle. Je t'avoue que je n'ai jamais réfléchi à la question.
-Vous devriez, madame Krétine. Vous devriez.
-Tiens, en parlant de devoirs... le mien m'attend ! Zabelle, je suis heureuse d'avoir pu discuter un peu avec toi.
-De toutes façons, je dois y aller. Vous avez vu l'heure ? Au revoir, madame Krétine, et... pensez à ce que je vous ai dit.
-MA-MAAAN ! MAMAAAAAN !
-J'arrive Didi, j'arrive ! Ils sont où tes devoirs ?
-Viens, suis-moi, je vais te montrer.
-Beuh-nan ! J'ai joué avec ma copine Chloé, et j'attendais qu'on me montre !
-Tu ne pouvais pas demander à ton père ? Il est où, ton père ?
-Il regarde la télé avec Chloé.
-Naturellement ! Il regarde la télé et je me tape les devoirs. Bon... alors, par quoi on commence ?
De quoi tu te plains, Raquel ? En voilà une bonne petite Krétine qui fait ses devoirs dehors comme toute bonne gamine qui se respecte.